Crans-Montana passe du vélo de tourisme au vélo du quotidien

Citec

Du haut de ses 1'500 mètres d’altitude, la station touristique Crans-Montana entend doper l’usage quotidien du vélo en se dotant d’un plan directeur et d’une stratégie mobilité douce.

Crédits photos : Olivier Maire

La pratique du vélo n’est pas seulement l’apanage des secteurs de plaine. Crans-Montana, bien que située en altitude, s’est développée sur un majestueux plateau faisant face aux sommets alpins. Cette situation topographique relativement plane, ajoutée à des distances courtes, offre un potentiel certain pour le développement de la mobilité cyclable. L’avènement des vélos à assistance électrique plaide également en faveur d’un développement du réseau cyclable en station. Ils permettent, en effet, de s’affranchir des dénivelés qui caractérisent certains itinéraires du site. Depuis de nombreuses années, Crans-Montana s’efforce de promouvoir le produit touristique « vélo », en développant son réseau VTT et en accueillant régulièrement des étapes du tour de Romandie et de Suisse, et même une étape du tour de France. Crans-Montana souhaite désormais poursuivre son engagement en faveur de la mobilité douce en créant un réseau cyclable sûr et continu au sein de la station.

Citec collabore à la stratégie et au schéma mobilité douce de Crans-Montana

L’Association des Communes de Crans-Montana a mandaté Citec Valais, en association avec nomad architectes et Vélocité Valais, pour mettre en place un schéma directeur vélo à l’échelle de la station, orienté loisirs et mobilité quotidienne. Il doit permettre, à moyen terme, la mise en place d’un réseau cyclable (en coordination avec les itinéraires piétonniers) continu, maillé, sécurisé, adapté et attractif tout en étant réaliste par rapport aux capacités financières des communes. Après un relevé exhaustif des aménagements existants, l’analyse de la demande cyclable et la définition des itinéraires préférentiels, Citec s’est attaché à concevoir la stratégie cyclable répondant au contexte alpin et en cohérence avec le travail de concertation mené auprès des différents acteurs politiques, techniques et privés. Il en résulte 20 fiches de stratégie thématique (infrastructures, gouvernance, culture modes doux…) et 30 mesures concrètes d’amélioration infrastructurelles.

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