- 6 mai 2015
- Envoyé par : Citec
- Catégorie: Actualité
Pour y parvenir, il est nécessaire d’agir sur la mobilité induite par le quartier. Afin d’encourager les déplacements à pied, à vélo et en transports publics, dans l’objectif de maîtriser l’accroissement du trafic routier dans le secteur et les nuisances qu’il génère (importante consommation d’espace, pollution de l’air, bruit, etc.), le Plan directeur sectoriel prévoit ainsi une limitation de l’offre en stationnement, pour les activités (bas de la fourchette du dimensionnement selon le type B de la norme VSS 640 281) comme pour les logements (ratio moyen de 0.7 place de stationnement par 100 m2 de SBP).
Sur recommandation de Citec, ce dimensionnement du stationnement est associée à la mise en place d’un système d’autopartage sur le site (mobility@home par exemple), l’obligation pour les entreprises de plus de 30 collaborateurs de mettre sur pied un plan de mobilité et l’intégration dans les charges des loyers des futurs appartements à la location d’un abonnement de base transN (2 zones), sous la forme d’une distribution de chèques REKA Rail par exemple. Selon les simulations effectuées par Citec, ces mesures de gestion de la mobilité permettent un abaissement de l’ordre de 10 à 15% des charges de trafic générées par le quartier, par rapport à l’estimation de base réalisée dans l’étude d’impact sur l’environnement, qui prévoyait un ratio de 1 place/100 m² de surface brute de plancher.
Ces mesures volontaristes sont cohérentes avec la politique de mobilité durable poursuivie par la Ville de Neuchâtel, qui est orientée vers la multiplicité des modes de déplacement et non vers le tout-voiture. L’optimisation de l’offre en stationnement est une tendance de fond que l’on retrouve dans la plupart des planifications de quartiers durables en Suisse et une problématique qui est parfaitement maîtrisée par Citec. Citons par exemple, en Suisse romande, les deux projets emblématiques d’écoquartier sur lesquels Citec est intervenu : l’écoquartier des Plaines-du-Loup, sur les hauts de Lausanne, avec 1 place pour 2 logements, et celui des Vergers à Meyrin (GE), avec un ratio de 0.6 place/logement pour les logements en coopérative.
Consulter l’article de l’Express (édition du 5 mai 2015)
Consulter l’article du Vivre la Ville (édition du 6 mai 2015)